In questa estate, spesso inferno
si intrufolano, gradite, ore di autunno.
Lara e Luca osservano rapiti le lumache in crescita
ai bordi del cammino.
Andare a scuola, un kindergarten invero,
per loro é un’ avventura, una scoperta nuova
da fare ogni mattino tenendosi per mano.
Fuori…
il mondo precipita, brucia e scivola nel fango.
Noi ci aggrappiamo a queste zolle di tenera speranza.
I torti, anche frequenti, si smorzano coi baci
e bastano decine di caprette per fare venire il sonno
e, per i nonni stanchi, un po’ di buon riposo.
Più tardi…
nuovi strilli e tante da cose da imparare
faranno nuovamente tanta dolce confusione
e, in questa testa che vorrebbe pensare,
si accomoda madama la Rinuncia
ma senza alcun rimorso per non poterlo fare.
***
En cet hiver, sans neige
ou pluie qui mouille et sauve,
on vit presque effrayés
ces longs mois d’ automne
qui semble n’avoir fin.
Lara et Luca pour rien frileux
regardent, et veulent prendre
au bord du long chemin,
une rouge coccinelle et trois petits escargots.
Partir pour l’école, un kindergarten*, en fait,
pour eux, c’est l’aventure, une découverte nouvelle
à faire tous les matins en se tenant la main.
Dehors…
le monde s’écroule, brûle et glisse dans la boue
et on aime s’ accrocher à ces petites mottes
de tendre, précieuse espérance.
Les torts, même fréquents, s’effacent avec un gros bisoux
et des dizaines de chèvres suffisent pour dormir
et, pour pepé et mémère, enfin, un bon repos!
Plus tard…
des cris fréquents,
soudains éclats de rire
et aussi une belle faim
d’apprendre ou mieux comprendre
feront tomber la bande en pleine confusion.
Et moi, qui dans ma tête, voudrais aussi penser,
je laisse une belle place
à dame On-fait-aprés
mais sans aucun remords
si je ne peux le faire.
* kindergarten- école maternelle