Ho ancora dentro le narici
l’odore umido di cooked beef
per gatti amati, per cani principi
dentro le case dalle pareti troppo sottili
ma riscaldate da sigarette e birra a fiumi.
Ricordo bene i sofà sbiaditi
stazione morbida raccogli-angosce
di lacrime facili di soap opera
e vite simili.
Il grigio intenso di certi novembre
e quella pioggia che inzuppa le ossa
pronte ad esplodere ai primi chiarori
di un marzo giallo pieno di giunchiglie
e di colori alle round-about.
Come potrei dimenticare quei visi
chiari, quegli occhi miti
e quei sorrisi dai denti fragili ?
Gli accenti stretti, un yes, madam
della costrizione ?
E poi la musica, vera esplosione
di sentimenti , di troppe emozioni
tenute con le briglie
di britannici -quasi pronti-
per una permanente rivoluzione.
***
Dans mes narines j’ai encore
l’odeur moite du cooked beef*
pour chats bien-aimés, pour chiens princiers
à l’intérieur de maisons aux murs trop fins
chauffées par les cigarettes et par tonnes de bière.
Je me souviens de canapés fanés
laide place comfortable pour accueillir la détresse
ou les larmes faciles de soap opera*
et de leurs vies pareilles.
Je n’ai pas pas oublié
le gris intense de certains novembres
la pluie trop fine qui trempe les os
prêts à exploser aux premières lueurs
d’un mars jaune plein de jonquilles
et de couleurs au rond-points des rues.
Comment pourrais-je oublier leurs visages clairs
leurs yeux si doux
et leurs sourires aux dents fragiles?
Leurs accents serrés, leur yes, madam
de l’oppression?
Et puis la musique, une vraie explosion
de sentiments, de trop d’émotions
serrées avec des brides
si Britanniques – les gens qui aimaient l’ordre
mais toujours- presque prêts -
pour commencer une nouvelle révolution .