Le feste del 21 marzo ormai finite
rivedo le cugine per dare un altro addio.
In fila,con le voci melodiose intonano
quell’inno triste saluto
e intanto che negli occhi
si affrettano le lacrime
ripasso con lo sguardo
i tratti da cammeo e quelle rughe
segnali di molti anni-assenza e vite
in tanti altrove.
La pelle trasparente
il dono di una nonna e i suoi capelli rossi
passati frugalmente solo a poche
li trovo su quei visi di bambine
macchiati e senza luce.
I miei capelli folti, la pelle quasi dura
mi fanno vedere forte
lontana dall’usura
una cugina tutta corazza
che porta a spasso la sua intonacatura.
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L’anniversaire du 21 mars
non plus célébré
je revois mes cousines
pour dire un autre adieu.
Leur voix mélodieuses, chorale improvisée
chantent un dernier triste hymne
pour saluer l’ami.
Grouillent dans mes yeux les larmes
pendant que je regarde
leurs traits camées et les rides
signes de nos longues années d’absence
traces de leur vies à moi inconnues.
La peau transparente, les cheveux roux
cadeaux de notre grand-mère
passé, frugalement, à quelques-unes
laissent encore entrevoir
les visages de petites filles d’antan
les belles nièces de ma mère.
Mes cheveux épais
ma peau presque dure
me font sembler forte
pour rien affaiblie
un cousine blasée
se promenant, lentement
dans son crépi plein de fissures.