In fondo alla cucina
dall’elegante grigio
in piedi e tutto solo
il cicisbeo, quieto , osserva delle amiche.
Nell’aria l’afa pesa
le donne già stordite raccontano eccitate
amplificano le imprese
e ridono, gradasse.
Insieme, è così facile spaccare convenzioni
insieme, si può credere che l’uomo
è oggetto derisibile per qualche collezione.
Il gatto divo intanto fa le fusa
il bere e le risate per lui son cosa nota.
Pereira, il cicisbeo, osserva, sempre muto
può bere e satollarsi
tuffarsi nelle acque, pescare a piene mani.
Ma quando torna a casa, uscito dal buffet
si sente ancora solo e cerca- come al buio-
la luce che il suo cuore credeva di aver visto
e che ora non c’è più.
Versione molto modificata, in francese
Au fond de la cuisine
d’un élégant design
debout, tout seul
le beau galant, observe
le réunion heureuse de ses nouvelles amies.
Dans l’air…la chaleur
les femmes, déjà un peu ivres
racontent leurs affaires
fougueuses, vantardes et oublieuses.
En groupe, on brise vite les conventions
ensemble, on arrive à croire que c’est si simple
se jouer aussi d’un homme
le faire devenir
objet dérisoire pour certaines
rapides collections.
Sans méfiance aucune…
ronronne le beau chat
bestiole bien aimée.Le boire, le rire fou
lui sont si bien connus.
Pereira, le sigisbé, observe
boit, se rassasie .
Il plonge dans les eaux
il pêche comme il faut.
Mais quand, finie la bouffe
il rentre à la maison
il se ressent si seul et cherche
dans le noir sa lumière chèrie.
Mais un ‘etincelle faible
n’a pas de grands pouvoirs
elle est peut-etre un signe
une direction à voir.