En écoutant une voix que j’aime ,
celle de Neil Young , vieux compagnon
aux formes physiques désormais modifiées
je veux chercher l’ami d’antan.
Ses vents lyriques soufflent encore forts
mais j’ai du plomb dans mes pensées
et je bouge à peine même mes pieds.
Ma volonté est de fer encore
mais j’ai devant des murs trop lisses
pour m’agripper
un océan , oh combien profond
pour me retrouver.
Ce n’est pas juste ma peau
que je devrais changer. Pour rester vivre
j’aurais besoin d’une modification genetique
de mon bonheur.