Ce mois s’en va et la saison
des utopies trop courtisées
glissent en silence
dans la mer bleue
de rêves suspendus.
Les danses folles
les défiantes attitudes
cèdent la place au refluxe sobre
de ma raison.
C’est mieux reprendre
dans mes mains fidèles
ma vie d’épines et mon destin.
Tu vois, je demeure
parmi les figuiers de Barbarie
et l’origan qui parfume d’ancien
mais aussi…
dans les eaux pures
de ma belle rivière
ni généreuse ni extraordinaire
qui coule sans cesse
sans secheresses, sans inondations.
****
Maggio già scende e la stagione
delle utopie torna nell’alveo
dei sogni sospesi.
Le danse folli, l’incedere brioso
lasciano il posto al senno di ora.
Non è mai tardi
per riprendere in mano
la propria vita e il proprio destino.
Ed io dimoro tra le acque pure
di un fiume né generoso, né troppo avaro
che scorre quieto e senza piene.
galatea
6 novembre, 2020 à 18:15
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