Écoute son lourd silence
quand la nuit
ton sommeil s’en va
et tu dessines
avec impatience
un monde qui jamais existera
Regarde
avec attention
le vide de ses mots
traversés par le vent
de la mélancolie
Quand revient la lumière
voit
l’absence de vie
dans ses interstices
de l’agir
Ce poème
n’est que son testament
consigné
aux jours qui passent
sans plus la voir