Un an glisse vers la courbe de l’eternité
On peut la voir majestueuse
S’emmêler à ses pas
On peut la voir
Radieuse refléter autour de lui
Son pouvoir de blancheur
Couleur oubli
Elle s’appelle mélancolie
D’un regard il signe
l’ivresse de son âme parmi les cimes
D’un regard il montre
L’échec du combat envers l’ennui
Et ses nuits …
sont longues veilles attendant
la lumière belle
d’une tendresse aube-nouvelle
Quand le bruit d’un copie et colle
Aurore pale de cet hiver
Fait glisser le trente-et-un
Vers la courbe de l’infini
Des flocons lumière-caresse
Tourbillonnent autour de lui
En passant
Elle cueille au vol
Les jours beaux et les émotions cadeaux
Et un souffle est suffisant
Pour pousser vers l’an passé
Les dégâts des moments désabusés
31 décembre 2012