Une cigarette qu’on partage
Et les volutes sont grises bordures
Pour ciseler notre bavardage
Devant la Meuse qui
Coule lente
Ses eaux boueuses et indifférentes
Transportent chalands vers l’Allemagne
Orante en pause d’adoration
Je cueille de l’air toutes
Les subtiles variations
Là, une brise m’invite à bouger
Ici, un rayon un peu impertinent
Me chauffe et annule mes hésitations
La vieille église dominicaine
N’a plus de rites
Et accueille mondaine moi et les autres
Pour des célébrations du goût à la crème
Et déclinaisons de toutes les langues
Mes mains s’amusent
Avec mon collier
Frôlent sans cesse l’azur poudreux
Du médaillon mon amulette
La calcédoine est pierre apaisante
Et mes pensées
Encore plus adoucies
Flânent ailleurs, dans les contrées
D’ un autre coeur
A une Violette un peu Marine
Marine…
une violette sensuelle
aux notes douces, fragrantes
comme une transparence qui empreigne nos ames
Marine…
vague belle, élégante
qui nos rives lèche et approche
toujours libre, toujours émouvante
Marine…
un coeur grand de recluse
de ses tendres mouvements
laisse un’écho permanente
une musique mélodieuse et touchante
et une immense envie de vivre
galatea
24 septembre, 2011 à 20:32
http://www.youtube.com/watch?v=yEoHFzEmld0&feature=relmfu
galatea
8 juillet, 2020 à 20:29
https://www.lapassiondespoemes.com/?action=viewpost&ID=57542&cat=1