Pur , chaud, enivrant
Impétueux
Vient souffler le bon vent de levant
Ses nouvelles chansons
Tout autour du hameau
Son haleine sent la mer
D’oliviers , d’origan , d’orangers
Et ses notes il module
Comme désirs
Irréfrénables
Adoucis, recouverts de pudeur
Pour les rendre acceptables
Il me pousse, me caresse
Fait voler vers le haut
Mes cheveux, soulève jupon et blouse
Deux carrés de coton
Voiles gonflées sous le vent qui
Emportent mes pensées
Font jaillir mes envies
Il murmure, séduisant
Il insiste, se calme
Il reprend vigoureux
Son confus psalmodier
Dans un jeu de lumière
Et les verts se font jaunes
Ou plus tendres, printaniers Les grandes paumes
Du figuier
Dansent frénétiquement
Et puis lentes
Oscillent comme abeilles
D’un mobile
Et quand
Impatient
Il oublie son contrôle
Sa suave partition
Dans l’amas
Je m’allonge pour encore
Profiter de sa force
De sa véhémence primitive
Et alors, moi tranquille
Je reprends
Mes chimères, mes rêves
De femme ivre un peu oisive
Bercée encore par mon doux vent
Mon Eole émouvant
galatea
2 août, 2011 à 6:21
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