Ponctuel, le concert de cigales
Se répète quand dans l‘air
se repand la chaleur de juillet
Immobiles, plantes et hommes
Semblent attendre
Le geste magique
D’une brise haletant
Un souffle de vie
Comme dormant, je dessine
Simples rêves aux mots touchants :
Un je t’aime clair, croquant
Une étreinte confortante
Des appels, des cris d’amour
Et un fade espoir vaincu
Je postpone l’agir ému
Je contemple
Et savoure les nouvelles
Oubliant l’etouffante atmosphère
D’une vallée etourdie sous le soleil
Aveuglant du midi