Rare, invisible
Aux coups d’oeil
superficiels
Elle a le charme
D’une fille timide
Qui craint se faire voir
Là, sur la plage
Dans le calme du matin
Reste mêlée
Entre l’écume et les vagues bleues
Mais quand l’onde
Arrive impétueuse
Elle se décèle
La gravelle rose
Les eaux rageuses
Écument les rives
Et c’est alors
Que cette pierre révèle
Sa loueur douce
Sa tendre couleur
Diaphane, fanée
Elles raconte
Ses longs voyages
Les grandes tempêtes
Les chaleurs brûlants
Et les souffrances
qui ont arrondi
Ses lisses contours
D’aujourd’hui
Le vent , la mer l’ont ciselée
Pierre mutine, pierre moussée
Petite témoigne
D’un monde qui change
Elle se montre quand
Les eaux se font calmes
Pour faire briller
Sa passion vive
Qu’aucune rive
A su abîmer