Je pars
suivre l’air doux
comme les hirondelles chaque printemps
Je pars
reparcourir les sentiers anciens
encore sauvages de ma belle île
de mon enfance
Je rejoins
qui m’attend amoureux
ses bras ouverts et accueillants
loin des bruits
de ce monde indifférent
Je vais
partager ce réveil de la nature
pleine d’espoir et sans plus armures
assoiffée de douces brises
et de présences qui me rassurent
J’emmène
un coeur lourd
des profondes blessures
l’envie vive d’enfin parler
prononcer tous mes mots
les plus sincères
les plus touchants
sans fausses tournures
ou etranges sens
pour lui dire
combien c’est dur
d’être loin
galatea
16 juin, 2012 à 8:08
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