Dans ce coin
je ne trouve plus asile
Un grand soleil
mon corps brûle
et trop souvent
les vents emmènent
des sales poussières
La pluie aussi
il y a des jours
qui inonde et déborde
venant violente
des vieilles gouttières
Frêle , nue
j’ai accueilli l’etoile jaune au
beau sommet de l’èclairère
et le vent frais d’un jour printanier
m’a fait oublier le pouvoir terrible
de ses rayons
de sa lumière
Couverte de plaies
rouges et profondes
je décide alors de rester à l’ombre
portes et fenêtres je vais refermer
aux éléments plutôt incléments
de cette sommière