En pre-fall d’Altuzarra je t’aime !
Par la catapulte d’un cosaque insolent, un premier chapitre
à plusieurs journaux et magazines se brise sur l’asphalte
Immersif, immersion, dans une grande enveloppe bleue
comme un antidote au désespoir, sans jamais s’appesantir
Tu es mon héroïne, mon apprenti, celle qui vit et danse
comme dans les films
Réelle ou symbolique, sans compromis, à l’entrée de l’hiver
une porte-cochère souligne ton corps et sa ligne claire
Au-dessous des nuages qui ouvrent leurs bouches
un drôle de dérivatif sur une horloge en pierre
C’est là que tu résides, au rythme des canalisations,
entre deux passants, où basculent des lueurs grenat sur la
moitié des effectifs, d’une station
Je te shoote en Altuzarra, mon héroïne, mon apprenti
entre la rue d’en haut et la rue d’en bas, aux contours
et détours de phrase, sans exégèse
J’ai l’impression de me sentir moins seul….
Tu es si……….. !

16/12/2014
J’aime sa force fiévreuse et entêtante
La satisfaction de l’interminable descente
Un semblant de chaleur
quand la lumière est condamnée à l’abstinenceIl n’y eut bientôt plus un murmure, plus un écho,
et nulle main valide, pour recueillir les premières formes
si conformes aux évangiles
J’ai longtemps cru que je pouvais deviner tous les secrets du monde
dans lesquels, à côté de la dernière phrase, subsiste encore l’ impatience
Là, se cache et se révèle un espace, une certaine passion
des dégradés les soirs de chance
Il en allait ainsi depuis plusieurs étés
Jusqu’à ce jour sans nom, où la tenue était aussi précaire
que l’infini dans une paume
lacape
Il ne me reste qu’un
scintillement, de courtes séquences
écrites sur une table de montage, où l’un
des héros est une femme
Quelque chose comme une fragilité au bout d’un petit
moment
modifiant l’atmosphère par sa simple présence
Capable de
produire une forme de répétition
quelque chose qui n’a pas déjà été
raconté
Une aura d’étrangeté avec beaucoup de lumière
pour relever le
vertige, obtenir une illusion de mouvement
Souvent je m’y perds, pris
pour un intrigant
aussi frémissant que la main d’un amoureux
Faussement
léger, doucement mélancolique
mais secrètement hanté
secrètement
hanté…..
le 2/06/2012 lacape
Ils ont asséché la mer
Je pense que je l’ai déjà formulé ?
J’ai l’impression déjà de l’avoir raconté
comme si une histoire était un assortiment de faits
foisonnants et ouverts
Vous aimeriez savoir comment la beauté se décline
s’attrape t-elle comme une maladie au hasard des errances, des lectures
dans la musique des mots, des gestes
Ecouter sa rumeur comme un homme amoureux
l’esprit aux aguets, redoubler de passion là où les autres
se découragent
Cela peut-être aussi un art de la conversation débordant de vie
le visage attaché au sien où les mots se perdent
Je l’aime tumultueuse comme une amie tourmentée par les vents et couverte
aux limites intérieures de sa place de manière compulsive et heureuse
je l’aime….
lacape le 9 janvier 2012.
http://murmures.forumactif.org/t12352-voici-un-nouvel-opus-sur-la-fastueuse
Négresco
Ultime et désuet vestige au temps des gloires
des femmes en blancs sur les balcons
toutes au soleil dur épiaient les blessures
et leurs rêves d’adultères
Confinées, retranchées, les yeux dans le vague
une tasse de thé entre les mains pour tuer le temps
J’imaginais leurs doigts agiles
Insidieuse érosion qui a emballé ma jeunesse
un monde rêvé en dérives commises
Absorbées, illégitimes que je suivais en funambule
Des secrets érotiques, majestueux, recouvraient
leurs chambres de patine
Au profit de l’imaginaire l’apparence du mensonge
avalait le décor
Pourtant je n’avais qu’une rue à traverser…
lacape le 30/01/2012
Et ce vent dans les failles avait de longs cils
dans le carré de service jouant le reste du point
Il aimait les échanges verbaux et leur revers
par delà les kilomètres formant les abords
D’innombrables ouvrages
dans leurs poignantes quête avaient ouvert la terre
Après les plaines dans les brumes du bocage
blanchies par la rosée du matin qui s’étalait à son aise
une géographie sensible et lumineuse à l’extérieur des remparts
gérait en coulisse une machinerie complexe…
Lacape
Dom je vole ce poème à l’instant…j’adore ce vent qui a de longs cils…
Bisous
lilia
il réclame comme si c’était une façon de donner, l’automne
De ses grandes mains lorsqu’elles se posent
offertes à l’autre, histoire de se raconter un peu
jusqu’à ce que l’envie soit une émotion chaude
où chaque personnage est incertain
De confondantes interprétations semblent tisser sa propre intrigue
L’automne se déplace, travesti
lui permettant de se soustraire à la répression
qu’exerce sur lui les codes
A quelques mots près au coeur de l’abandon
où l’espoir persiste dans ses manoeuvres et ses défaites
Quand s’effondrent nos défenses
il nous convie d’un air grave et attentif
à faire bouger les heures
Lorsqu’il nous encercle, en tendant les bras
dans la lumière du jour qui souligne ses contours
comme des touches de peinture sur un tableau
dont les lignes ondoient presque imperceptiblement
L’automne est là, à la manière d’un arpenteur
que sa condition semble requérir
Toujours cette rondeur suffisante et pleine
et l’odeur humide de ses chuchotements
Oui l’automne est là…
lacape le 07/10/2011
Comme un bruit sur des dalles
C’est le soleil qui te fait, après je regarde le reste
des choses lègères qui roulent comme une source
au fond de ma chair
Ta langue connaît les mots et les parfums
et appuie sur les silences pour échapper à la course du monde
Des haciendas de hasard sur des places blanches
franchissent les portes de cette terre nomade
comme un bruit sur des dalles chaudes que le vent soulève et jette
sans marquer la moindre hésitation
Les formes brillent, étalent le bleu sur le gris ne laissant qu’un leurre
L’impression à mesure que l’on progresse de poser des silhouettes
que l’on aperçoit au détour
Les taches de couleurs s’animent et dominent de leurs présences
c’est un mobile qui se détache et respire comme un corps…
lacape 22/05/2011
****
J’ai découvert la couleur de tes yeux
Il y a ce bleu et sa formule
Est-il de Prusse supplantant l’indigo au moment de partir par un interstice entre les paupières
Est-il de cobalt aux dires de certains, attirant les psaumes dans l’immense baie
Est-il d’outremer ponctué d’initiatives et de prises dans la formule d’un verrier
Est-il d’Egypte avec un peu d’argile qui semble nécessaire pour le confectionner
Alors je tremble absorbé par ma lecture de ce pastel tendre car à vrai dire j’aime sa fragilité
Un bleu d’hier obtenant les faveurs
Comme un glaçon au fond d’un verre présentant la faille mes yeux incidemment se posent sur ton visage qui déborde à l’extérieur afin de maintenir la toile
Ce que la science ne peut pas découvrir c’est cette position exclusive parmi les disciplines qu’exercent la pensée et souligne son caractère providentiel
Autant de raffinement dans les veines comment pourrais-je oublier ton prénom sans me perdre
Comment ?
Un mélange d’ingénuité et de provocation comme cette couleur naturelle confirmé par la blancheur de tes traits un dessein préparatoire pour un premier baiser
Je ne peux refermer ce récit sans l’épatante formule compulsive qui émaille les mémoires et baptise mon imagination
Le mouvement de ton corps, car il assure l’expansion des sens et palpite parmi les syllabes, son rythme résonne bien au delà
Alors je te dis, à bientôt….
lacape le 15.12.2011
Ma Valentine
Je te revois sans le vouloir dans les yeux d’une autre
et dans les mots que tu as laissés
J’ai tenté de les écrire, puis j’ai tenté de les oublier
mais je n’ai pas réussiEtre juste deux initiales qui dans un souffle prendrait la moindre syllabe
Inlassables boucles d’une innocence insolente
Mon étoile, ma douce que le ciel surveille
Et ce n’est pas la distance qui déliera mon coeur
car le fil est si fort et sans fin
au point de l’insupportable
Pourquoi t’aimerai-je encore ? pour ce rien de plume qui te soulignait
si divinement, pour cette audace qui implorait la flamme
pour ces quelques heures passées, pour ce jeu de lumières
pour ton sourire si féminin, conquis par ta fine présence
te suppliant toi la passagère au milieu de ce mouvant tableau
Tout autour de moi remontait le courant convié au bal
toute une gente émergeait à l’intérieur de l’esquif
Mais j’avais choisi ton escale
Ma douce, Mon étoile…
lcp 12/02/2011
A l’écoute des imagesNous serons instinctifs juchés sur le pont dominant
autour de vieilles tables en bois qui ont dû traverser le siècle
et de quelques chaises posées çà et là
On s’attardera devant un verre, plein de nonchalance
les mains ouvertes et les cheveux en bataille
un reste d’enfance
On portera des habits d’hiver
les yeux dans le vague, loin des silhouettes
Debouts sur la pointe des pieds nous formerons un cercle
étendu au milieu des lumières sur une surface transparente
avec du gris et différentes sortes de bleu
La ville sera couverte de neige et formera la vue
de lignes familières, endormies pendant de longs mois
un paysage glacé tombant dans la mer
Je te protégerai du froid après avoir exploré les étages inférieurs
sans aucune possibilité de mesurer le temps
Emu, avec précaution, sur des pas plus arrondis
loin des dîners et des archives…lcp 26/01/2011
J’ai relu ton dernier Dom…et il continue à me laisser l’image d’un doux slow que tu gères avec delicatesse et incroyable tension…
Merci pour ce moment d’ivresse amoureuse controlée !!
Bisous lilia
A l’Est de l’ElbeIl t’a inspiré de ses données personnelles
et de sa rigueur liturgique
Formidable vivier qui pourrait prendre pour exergue
la coule monastique dans un crescendoVoici donc la néophyte à la recherche d’uniques phrases
Un état intermédiaire, vêtue d’un costume qui la métamorphose
exploration sensorielle pour souligner la lumièreUn univers propice à cette plongée immémoriale
dans les gestes quotidiens
Un lieu clos, où elle va prononcer sa foi…lcp 22/01/2010
Le bassinJe n’aperçois que les mouvements de va-et-vient
un filet de brise dans les hauteurs, les mains nouées en paresse
et de l’eau remise
Mystérieux courants, sans début ni fin
étrangement beaux
Un lointain désert souffle dans les gorges
amplifiant le roulis, le balancement
immense masse liquide à l’effilement incertain
Comme un premier cri dans les linges
que de possibilités si l’on reste sage
les filles les imaginent afin d’obtenir ce privilège
inconsciemment
Je retrouve le rêve et l’illusion, un nouveau terrain
à l’égard du temps explorant les rives…
lacape 23/12/2010