L’ombre de la main dessine légère
les pensées, puis les mots
qui traduisent l’inquiétude,
désormais permanente,
de qui se sent destiné
à rester incomplet.
Un aller et retour
d’un désir qui ne sait devenir.
Longue , l’onde qui lèche
les deux rives sans cesse,
en laissant les belles plages
chaque jour plus sèches.
Gouttelettes de mercure,
imprenables,toxiques,
un amalgama simple
qui s’attache ,en suivant sa nature.
Les figer impossible ou les rendre visibles
et pourtant le désir il est là .
On les veut plus tangibles,
ou les rendre fleurantes,
les mouiller de désir.
C’est une ensemble de notes
qui racontent un amour,
on les sent parsemées ,
par un cas qui est cruel
et leur son ,fracturé , a perdu l’harmonie
devenant tout à coup ,
impossible à chanter .