C’est à cause du Plat Pays ,de ma nouvelle vie
Que vous souffrez pour ma poésie
J’étais une plume plutôt ordinaire
Ayant ma tête toujours en l’air
Ici venue, exilée volontaire
J’ai découvert mon côté Baudelaire
J’ai pris d’assaut votre langue et des mots
Pour préparer des gaufres avec mes maux
J’en fais des doux ,j’en fais des amers
Pour vous passer le goût de la mer
Qui baigne et forme les plages du Nord
Que dans mes rêves je transforme en remords
Je vide mon sac et je vous donne les clés
Pour me comprendre et être aimée
Je vous demande un peu d’attention
Vos yeux fermés sur ma façon
D’écrire de ma vie, de mon souvenir
Car mes écrits vous font pâtir
J’aime vous lire, vous savourer
Passant mon temps, sans m’ennuyer
car dans les autres je trouve des choses
De vraies pépites ,ouvertes ou closes
De l’or coulant
Qui me font bien ,me donnent tant
Je vous demande humblement pardon
Si dans mes vers vous trouvez mes abandons
Ma bonne excuse pour continuer
Finir bientôt d’assassiner
Rimes, paroles et la grammaire
Et enfin un jour réussir à écrire
Un grand poème, qui vous fait rire
Plein d’images nobles au parfum de mon cal
Mes vers sublimes pour les patates du mal
*Un grand merci à Gryphon qui, sans le savoir, m’a donné l’inspiration pour ce poème.
galatea
13 août, 2020 à 15:31
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