Dorénavant je dois apprendre
à te contacter seulement
à l’aide d’un coeur
communiquant
Après un an de doux repas
je dois avaler le goût amer
de ton adieu
Te supplier, venir à genoux
tu dois comprendre ce n’est pas inclus
dans mon bréviaire de femme têtue
Je vis d’élans
je vis de manques
une fataliste qui tout programme
mais qui en tramant laisse de trous
pour faire passer les imprévus
De ces étranges présences anges
j’ai du apprendre
souvent en pleurant
à me priver
à plus danser
comme un printemps sans brise et fleurs
Comme un automne qui dure tant
toute ma vie je trempe mon âme
de douce et sombre mélancolie
D’une magnifique malédiction
ma vie abonde
j’ai cognition
12 febbraio 210